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20/01/2013

La femme, le mari et l'amant

 

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Une femme est au lit avec son amant.
En pleine action, un bruit dans la serrure de la porte d'entrée les fige et comme chacun le sait, dans les appartements modernes, y a  pas de place sous le lit. La penderie est ridicule, le balcon inexistant et elle habite au 12ème étage... Sans se démonter, elle dit à son amant :
- Reste calme, debout, absolument immobile, et ne dis rien.
Le mari :- Surprise de me voir Darling ! Mon vol a été avancé et j'ai terminé plus tôt. Mais quand il voit le type dans la chambre, il demande :
- C'est quoi ça ?
- Je viens de le recevoir, figure toi. C'est mon esclave sexuel robotisé Powered par Microsoft. D'ailleurs il a l'air de Bill Gates, tu ne trouves pas? Tu es toujours parti, en réunion, en voyage. Est-ce que je sais ce que tu fais quand tu es seul dans ta chambre... c'est comme un vibromasseur mais en plus grand. Tu ne voudrais quand même pas que je me tape le plombier ou le voisin ?
- Laisse moi ça de côté, je vais te faire ta fête, j'ai une envie de te prendre comme une bête.
Elle, qui vient d'être servie :
- Non merci mon chéri, finalement, j'ai la migraine !
- Merde, c'est toujours pareil ! Bon, va à la cuisine me faire une omelette.
- Ok !
Il regarde le robot et n'y tenant plus, il se dit :
- Ce qui est bon pour elle est bon pour moi et il se jette pantalon baissé sur le malheureux pour le sodomiser...
A ce moment là, l'amant prend une voix métallique et dit :
- Erreur-système ! Em-pla-cement ré-ser-vé U-S-B.
- Putain de robot de merde !!!
Fou de rage le mari le met sur son épaule et va vers la fenêtre pour le balancer.
Et l'amant reprend, mort de peur :
- Windows XP réinitialisé - Veuillez réessayer... Veuillez réessayer !!!!!!!!!!

( merci maman...)

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03/09/2012

Vide grenier

Le billet d’Anne Sophie, ou comment les riches s’organisent pour surmonter la crise.

Aujourd’hui : le vide -grenier

 vide-grenier.jpg

Charles-Henri a fait, devant toute la famille réunie, un rapport d'étape - on ne dit plus rapport d'avancement, c'est paraît-il démodé -  sur le plan de rigueur décidé lors du dernier Conseil de famille. Une catastrophe ! Nous n'avons réussi qu'à économiser des bouts de chandelle. « Cela ne suffit pas, nous devons prendre le taureau par les cornes. Oui, mes amis, il nous faut travailler et, pour une fois, je ferai mienne la devise de l'Autre : travailler plus pour gagner moins»  déclara-t-il solennellement.
Vous imaginez la stupeur dans la salle. Tante Antoinette crut à une galéjade, Cousin Paul consultait nerveusement son mini-dictionnaire et moi, je m'interrogeais sur mon avenir.

 

Les précisions ne tardèrent pas à venir :

« Vous Antoinette, si bonne brodeuse, vendez donc vos admirables réalisations ;

 Hubert, Bac + 10 doit bien vous permettre de donner quelques cours particuliers à de riches cancres ;

Marie-Charlotte gardez des enfants ;

Léopold entretenez les jardins des parvenus ;

Anne-Sophie débarrassez-nous de toutes nos vieilleries en faisant les vide-greniers...

Chacun doit imaginer des moyens de gagner de l'argent ».


Mon premier vide-greniers fut un échec cuisant. J'avais décroché une esquisse de Picasso que je ne pouvais plus voir en peinture, rassemblé quelques porcelaines de collection hideuses, deux ou trois bibelots rares, et fourré le tout dans la Jag empruntée à Bernard-Henri. Dès que j'aperçus la populace qui se précipitait pour faire une bonne affaire, je compris que mon Picasso à 135.000 euros et mes bibelots à 2.000 euros pièce ne trouveraient pas preneurs ici. Je m'étais trompée de cible. Sur conseil de Charles-Henri, je dévalisai les greniers de maman et belle-maman, casées en maison de retraite, empruntai quelques saisonniers étrangers d'un domaine agricole voisin et leur véhicule, et me voilà partie avec Marie-Charlotte vider nos greniers de famille dans la France d'en-bas, moi, Anne-Sophie. Je tremblais d'être un jour reconnue dans ces lieux peu fréquentables pour gens de notre rang.

Le Billet d'Anne-Sophie.

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29/08/2012

Ségolène fait le siège de La Rochelle

Siège de la Rochelle par Ségolène Royal - 2012
 
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Près du vieux port antique, dans cette cité fameuse
Se livrait sous nos yeux, une bataille glorieuse
Ces murs avaient connu, le siège de Richelieu
Venu prendre la ville, reparti victorieux
  
Les siècles sont passés, Mais cette cité fière
Présente sans trembler, son visage à la mer.
Mais celle qui aujourd’'hui, rêve de la faire tomber
Pilotée de Paris, est venue de Poitiers
 
Elle se croyait sans doute, dans un terrain conquis
Qu’elle arriva certaine, de gagner la partie
Mais c’était sans compter, sur sa capacité
A perdre tous les combats, qu’elle crut toujours gagnés
  
Sans compter également, sur l’'homme qui terré
Dans les ruelles étroites, de sa ville tant aimée
Regardait amusé, Royal parachutée
Savait bien que  ici,  elle allait s’'écraser
  
Avec un grand panache, celui de l’'insouciance
Falorni attendait, l’'heure de la résistance
Ramassa le drapeau et le leva bien haut
La bataille commençait contre Solférino
  
Drapeau de son courage, et couleurs de l’'honneur
C’'est sous ce bel ombrage, qu’'il sortira vainqueur
Face aux déracinés, qui d’orgueil boursouflés
Considèrent les français, dénués de fierté
  
Rendant ainsi hommage, aux héros du passé
Qui à travers les âges, et désintéressés
Combattirent sans relâche, les plus odieux outrages
Falorni décida, d’écouter les suffrages
  
Et le déferlement, des momies du parti
Commença aussitôt,dans le plus grand mépris
Et c’est par trains entiers, que nos chers oligarques
Gonflés de suffisance, à la Rochelle débarquent
  
Les ennemis d’'hier, qui jadis l’'insultaient
En cortège mortuaire, à son secours volaient.
Même le président, le père de ses enfants
Soutenait cette intruse, dans un ultime élan
  
Mais dans l’'ombre dorée, de son immense palais
La favorite aimée, sa vengeance préparait.
Elle voulait achever, sa rivale blessée
Celle qui avait osé, avant elle l’'aimer.
  
D’un message ravageur, elle sonna le signal
Du début prometteur de la curée royale.
Nous révélant ainsi, qu’'en France désormais
C’'est bien au fond des lits, qu’on dirige les français.
  
Cette gauche si normale, qui n’a jamais cessé
De nous faire la morale, de vanter sa pureté
Montre qu’elle sait maintenant, se gaver de caviar
Tout en nous dirigeant, du fond de son plumard
  
Falorni mon héros, dresse toi sur tes pieds
Contre tous ces bobos, et ces déracinés
Ecrase cette migratrice, qui rêvait du perchoir
Et bats cette amatrice, vas chercher ta victoire.
  
Et dimanche soir prochain, à travers le pays
S’'élèvera enfin, de la France un grand cri
Celui du soulagement, et de la gratitude
On dira tes louanges, ton immense bravitude.
  
Tu auras eu la peau, de celle qui croyait
Q'u’en la faisant tirer, elle tromperait les français
Ta gloire sera si grande, que pour toi s’ouvrira
Le chemin du pouvoir, qu’elle ne méritait pas.
Un anonyme.
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