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17/01/2018

Romain Depons, capitaine de l'equipe de France de horse ball

Cet automne, j’ai eu l’immense plaisir de discuter avec notre King national, qui m’a reçue au Château Dassault ( Saint-Emilion) dont il est le Directeur général… 

 

Bonjour Romain. Acceptes tu de revenir sur ton dernier championnat d’Europe, celui de Saint-Lô? Quelles impressions en as-tu gardées 

Bonjour Hélène… Saint-Lô 2017 restera comme un très bon souvenir. J’ai vécu une belle aventure avec les sept autres de la sélection. C’est vrai que l’EDF a vécu un vrai changement, toujours avec cet excellent état d’esprit. J’ai retrouvé une réelle implication entre tous les cavaliers. Tous ont amené de la fraicheur, du renouveau dans cette équipe. Il y a un regain de rigueur certainement lié à la compétition elle-même. Le jeu était chatoyant et plaisant. Nous avons cependant manqué de maturité pour arriver sur la plus haute marche du podium.

 

Que penses-tu de cette nouvelle génération ?

Je n’ai aucun regret. J’étais l’ancien et j’ai rencontré des coéquipiers avides d’écouter et d’entendre. Bien sûr, la défaite a piqué, comme on dit.  Je peux te le dire : « On a tous découvert le poids de la défaite ».

Quand j’y pense, les Espagnols ont joué autant de finales que moi, dans des stades pleins…   Ils ont su mettre en place leur jeu. Leur cavalerie n’a pas fléchi au fil des matchs, reflet de leur préparation et de leur suivi vétérinaire. On a les ballons pour gagner. On a le ballon de la mort subite. On aurait dû gagner ce match mais il nous a manqué des automatismes de jeu.

Il est certain que pour tous, cette finale France / Espagne restera comme un match de référence…Chaque finale est un match unique.  Cette année, on avait de jeunes sélectionnés, avec des jeunes chevaux qu’il faudra apprendre à mieux gérer.

 

Qu’est ce qui se passe dans ta tête lors du coup de sifflet final ?

Les yeux fermés, Romain soupire… On sait ce qui se passe… Aussitôt je vais féliciter les Espagnols puis, du regard je cherche mes coéquipiers… J’ai besoin d’être avec eux. On doit vivre ensemble cette défaite, affronter la déception. Je pense au collectif qui doit se reconstituer et faire bloc.

 

Romain, c’est quoi être capitaine de l’EDF ?

Etre capitaine, c’est faire le lien entre les joueurs et l’entraineur. Il y a une part naturelle importante là-dedans.  J’ai un lien privilégié avec les joueurs, mais je ne me mets pas de pression. Je suis fier d’être capitaine, mais ce n’est pas un but en soi.  Il y a eu Thomas Soubes, Laurent motard, Luc Laguerre. Dans ses sélections, Luc donnait souvent le rôle de capitaine au plus capé. C’est ainsi qu’il y a eu Nicolas Thiessard, Mikel Legall, Benoit Lévêque….

Une grande part de la relation est amicale, d’autant que des joueurs arrivent de différents clubs. On doit se mettre d’accord sur les principes et nos actions de jeu. Cela peut prendre un peu plus de temps que l’on en a eu. D’ailleurs, je dis souvent à la Fédération que l’on a besoin de plus d’entrainements et de regroupements pour se construire en temps qu’Equipe de France.

 

Romain, sais-tu combien de fois tu as été sélectionné ?

Impossible de faire flancher la mémoire de Romain… Il se souvient de tout… « J’ai raté 3 sélections, pour raisons professionnelles (les vendanges pour tout dire).  J’ai raté une sélection lorsque je me suis fait opérer du genou. J’ai 9 titres de champion d’Europe, plus 1 de Vice-champion en 2017. J’ai remporté 3 titres mondiaux : 3 titres de champions du monde sans oublier le titre mondial remporté lors de la Nation Cup en 2010.

Un jour, la compétition au plus haut niveau s’arrêtera. Je ne veux surtout pas faire l’année de trop si je ne suis plus au top niveau.

 

 

Quel souvenir gardes tu de ta première sélection ?

J’avais 18 ans. C’était en 1998. On venait de finir 1ers du championnat Pro Elite. J’ai retrouvé Thomas Soubes et Raphael Dubois qui jouaient à Bordeaux  à cette époque-là.  Intégrer l’Equipe de France a été une révélation. Je n’ai eu qu’une envie : Retrouver cette EDF au plus vite.

En 1998, c’était la première participation de l’Espagne… On était mené 1/0, à cause d’un mauvais engagement… souvenirs, souvenirs…

Je me répète, Hélène, mais jouer en Équipe de France, c’est unique. Et dès le premier jour, je n’ai eu qu’une envie : celle d’y revenir, encore et encore. Je souhaite à la nouvelle génération d’être aussi mordue comme je l’ai été...

 

Quand tu arrives dans un nouveau site, quel est l’endroit où tu aimes aller ?

Avant tout, il me faut découvrir l’aire de jeu. Je tiens à savoir sur quel type de terrain nous allons jouer, Je regarde la qualité des sols et même par où nous allons entrer. Ensuite, avant les matchs j’ai besoin de m’isoler. De me retrouver seul, pour me concentrer et me focaliser sur les 20 minutes à venir. C’est alors que la rencontre peut commencer.

 

Quid de ces générations qui ont permis à l’EDF d’être ce qu’elle est ?

La liste est longue. Chacun est arrivé avec ses trucs et astuces.

Première génération : Au tout début, il y avait Thomas Soubes, Philippe Thiebaut, Bernard Depons, Luc Laguerre…

En 1998, j’étais le seul jeune. Ensuite, Nicolas Thiessard a été appelé.

Deuxième génération : Avec les années 2000, d’autres jeunes sont arrivés, bousculant la génération  précédente : Luc  Laguerre, Benoit Lévêque, Jean Baptiste Depons, Florian Moscovitch, Mikel Le Gall, Anthony Morris..

Et maintenant la troisième génération, celle de 2017, arrive, bousculant à son tour les anciens. Ellington n’a que 20 ans, Benjamin en a 30 ans… Eux aussi sont mordus des Bleus, comme je l’ai été, avec l’envie incessante d’y revenir.

Je n’ai pas peur des changements. Chacun arrive avec une base de talent. J’aime jouer avec les jeunes de cette nouvelle génération. J’aime sentir l’énergie qu’ils dégagent. Et j’aime aussi ce rôle de transmission. Il est important à mes yeux. Les horse balleurs forme une grande famille, c’est multi-générationnel.  En  2012, on s’est tous retrouvé pour fêter les 20 ans de l’Equipe de France.

 

Quels adjectifs associes-tu à l’identité de l’EDF ?

Tout ce que j’y ai découvert dès mon arrivée : l’esprit d’équipe, la mise en valeur du collectif, l’envie toujours mordante de perfection. Il n’y doit y avoir rien de mieux à ce niveau.

 

T’arrive-t-il d’être parfois agacé, de râler pour obtenir du soutien ?

Franchement, les horse balleurs ne sont pas les moins bien lotis de la Fédération. Je pense  au poney game par exemple... Bien sûr on aimerait avoir plus….

 

Penses-tu que Les EDF ont une influence  dans le monde ?

En 2006, la première Coupe du Monde a été mise en place. Ça a été un moment important dans le développement de notre sport.

Il est évident que l’Equipe de France a une influence dans le monde. À l’extérieur, les gens regardent la qualité du jeu proposé. C’est un sport jeune et pionnier dans sa discipline. C’est pourquoi l’on se doit d’être exemplaire, tant dans l’état d’esprit que dans le jeu. On se doit de donner la meilleure image qu’il soit.       Quelque part, nous sommes une vitrine et tous les détails comptent. Que ce soit au niveau des cavaliers ou au niveau de la qualité des sols des terrains, tout compte !

Je vois les autres nations progresser et c’est très bien. Nous avons maintenant des entraîneurs d’expérience qui peuvent aider tous les clubs désirant partir sur des bonnes voies. Nous avons encore un rôle de pionniers et notre savoir-faire à exporter. Le horse ball a besoin de cela.

 

En quelques mots, que ferais-tu si tu devenais Président de la Fédération ?

Si j’étais Président de la Fédération, je développerais plus encore le horse ball qui  est un sport d’avenir.  C’est un sport dans l’air du temps avec une partie spectaculaire indéniable et un format idéal (les matchs répartis en 2 fois 10 minutes sont intenses en émotions et rebondissements). C’est pourquoi, le horse balleur doit véhiculer une belle image de son sport. Il représente une ouverture d’esprit.

En amont, j’essayerais de penser le horse ball avec une forme de professionnalisation, avec un travail d’équipe qui doit s’étoffer. Il faudrait développer le travail des coaches, le suivi et le travail des vétérinaires équins. Mais notre sport est compliqué, car il englobe de nombreux paramètres :  la condition physique des joueurs comme de la cavalerie ;  les techniques individuelles et collectives ;  l’éloignement des joueurs ; les problèmes liés au  financement ; le calendrier des  compétitions nationales et internationales…

 

 

Romain, dans ta vie personnelle (tu es vigneron), le fait d’être horse balleur peut- il constituer un dérivatif ?

J’étais horse balleur avant d’être vigneron. J’ai la chance de pouvoir exercer depuis 15 ans  un métier qui me plait et  y allier ma passion de toujours. Je peux même dire que je réalise une belle carrière dans ma passion. Côté professionnel j’ai de beaux projets à concrétiser, autant avec les Châteaux Dassault et La Fleur  qu’avec le Château Blanzac. De ce coté-là, c’est passionnant aussi.

 

Comment imagines-tu les EDF dans 10 ans ?

Sourire..  Sur la plus haute marche du podium, avec la nouvelle génération. Je veux avoir du plaisir à les regarder jouer. J’aimerais que tous développent encore leur état d’esprit et la qualité du jeu. Il faut que les nouvelles générations repartent mordues du maillot des Bleus. L’EDF c’est unique.

 

Aurais tu un dernier mot ?

J’aimerais revenir sur la philosophie de l’état d’esprit qui devrait être le nôtre. C’est un vecteur important pour le développement du horse ball,

Les joueurs doivent développer leurs compétences et développer les qualités de leurs chevaux, dans tous les domaines du jeu. Ils doivent progresser en précision, élargir leur palette.  S’il faut savoir marquer un but à 10 m, il faut aussi renforcer les techniques d’attaques comme celles de défenses. Il faut sans cesse améliorer sa manière d’être cavalier, de faire progresser les chevaux, de les dresser. Il faut plus s’attarder sur le suivi des chevaux.

Nos joueurs sont doués. C’est dans ces conditions qu’ils auront une longue carrière.  Au final, c’est ainsi que le horse ball, ce sport magnifique mais difficile progressera lui aussi.

 

Les Ecuries du Pato

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Crédit photo :  Château Dassault, HBM3, thomas leFloch, HB little Family, Jeanne Mts, Olivia Köhler - Photographies

 

 

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02/10/2016

Marie BENOIT, cavaliere à Bordeaux Blanquefort Horse Ball

Marie Benoit, cavalière de Pro Elite Féminin joue avec Blanquefort ( Bordeaux Blanquefort Horse ball). Faisons connaissance avec cette jeune passionnée de horse ball !

Bonjour Marie… Peux-tu te présenter ?

Bonjour,

Je m’appelle Marie. J’ai 24 ans. Je suis apprentie « Educatrice de Jeunes Enfants ». J’ai mis un peu de temps à trouver ma voie, mais aujourd’hui, je suis sûre de mon choix ! Au quotidien, je suis en contrat d’apprentissage dans une crèche. J’alterne l’école et la crèche ! C’est très intéressant et j’adore apprendre des enfants : ils sont assez formidables !!!

Depuis combien de temps montes tu à cheval ?

En réalité, je pense que j’ai commencé l’équitation alors que j’étais encore dans le ventre de ma mère qui emmenait déjà mes sœurs au club de Saint Seurin sur l’Isle. J’ai appris à me mettre debout en me tenant au cheval. Mais, j’ai réellement commencé l’équitation vers 3-4 ans.

J’ai découvert le horse ball en arrivant à St Gervais. J’avais 11 ans. On peut dire que très vite, j’ai été accro... Chaque année, je n’attendais qu’une seule chose : Le Grand Tournoi…

Quelques années plus tard, des cavaliers de Blanzac sont arrivés à St Gervais. Comme il n’y avait plus d’équipe de mon âge, j’ai intégré leur équipe qui allait jouer en Amateurs Elites. J’ai dû travailler dur et m’équiper pour me mettre à leur niveau et gagner ma place au sein de l’équipe. C’est ainsi que LOISE est arrivée dans ma vie.

Ensuite, je suis partie jouer avec l’équipe de Pro Elite Féminine de Lacanau où j’ai continué de progresser. Mon meilleur souvenir de ces années est notre montée sur la troisième marche du podium en 2013. C’était à Cluny, après un championnat passionnant. La saison avait été longue et difficile mais le travail avait payé en fin de saison !

En 2014, pour des raisons d’études, j’ai stoppé l’équitation… Mais, l’année suivante le manque du ballon était trop fort, et m’a poussé à reprendre le chemin des écuries. Mes copines jouant à Blanquefort, je les ai rejointes pour une saison en amateur féminine…

Amateur féminine, Amateur Elite féminine… Vous avez fini Championnes de France…Comment as-tu vécu la montée en PEF avec Blanquefort ?

La PEF n’était pas notre objectif de début de saison. Je l’avais bien sûr en tête, mais plutôt pour l’année suivante. lol ! (Il y a une telle différence de niveau entre les deux.. )

Pourtant, dès la fin du week-end de Chazey, nous avons modifié nos objectifs… avec pour ligne de mire la montée en PEF. J’avoue que de se hisser sur la première marche du podium avec l’équipe a été un merveilleux moment…

Notre arrivée en PEF c’est du bonheur… mais la saison va être longue et difficile. Les équipes de PEF ne cessent de progresser. Il va falloir travailler dur et être rigoureuses pour pouvoir nous maintenir. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur face aux équipes de notre niveau et il faudra jouer notre meilleur jeu pour éviter de prendre des claques face aux leaders.

Marie, tu viens de changer de cheval…

En effet… ! La saison dernière a été assez mouvementée avec Loïse… Montrant des faiblesses, j’ai pensé qu’elle méritait une belle retraite, après toutes ces années de horse ball. Mais, il me fallait trouver une nouvelle monture... Chose pas si facile que cela…

Après quelques recherches, j’ai croisé la route d’Oranais. Il m’a fallu un peu de patience avant qu’il n’arrive à la maison, car entre temps, il était parti faire un petit voyage au Portugal avec Benoit Lévèque. Je ne l’ai donc récupéré que fin août. Après quelques semaines de vacances bien méritées, nous avons pu commencer à constituer notre couple. Il n’est pas facile de changer de cheval après tant d’années, mais la mayonnaise commence à prendre. Oranais est Adorable au quotidien. Petit à petit, je trouve les boutons. Je pense que je vais vraiment me faire plaisir au ballon avec lui. Je peux préciser qu’Oranais a 9 ans, et que c’est un Pur Sang.

Quels sont ses points forts, les points à améliorer ?

Parler de ses points forts et de ses points à améliorer n’est pas facile. Je pense qu’il a de la puissance. Il est droit dans le jeu. Je dois encore améliorer les phases arrêtées.

As-tu quelque chose à rajouter ?

Je voudrais remercier mes parents pour leur soutien depuis toutes ces années. ( Mentirais- je en disant que ma mère est aussi mordue de horse ball que moi… si ce n’est plus ;-)

Merci à mes nombreux amis qui me suivent et me soutiennent !

Merci à toute mon équipe !!

Merci Marie, et à très bientôt sur les terrains…

Les Ecuries du Pato

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Crédit photo : Chachou Photographies , clem’s manaud, isabel page

Un lien utile : https://www.leetchi.com/c/association-de-bordeaux-blanque...

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14/04/2016

Horse ball en Avignon avec Gildas Lefort

Les cavalières d’Avignon se sont qualifiées pour l’AEF. Gildas Lefort, leur coach nous présente son équipe.


1) Bonjour Gildas. Que peux - tu nous dire de cette équipe ?
Tout d’abord, ces joueuses évoluent ensemble depuis quelques années. L’équipe est composée de :
1 Marie CHAUVIN sur Miss Mills, Capitaine de la formation
2 Chloé LEFORT sur Mick Jimka
3 Olivia PEREZ sur PAZKO
4 Mireille LEFORT sur Thé Au jardin (Mais on préfère l’appeler Kwazerba…)
5 Mathilde LEFORT sur Planète Azur
et de moi-même, Gildas LEFORT, le Coach .
Si besoin, cette équipe sera complétée par des filles évoluant dans l’équipe CLUB de Fournes.


Nous n’avons ni devise ni cri de ralliement qui sont sans aucun doute à trouver… mais nous préférons le plaisir du moment en toute simplicité… En ce qui concerne les supporters, quelques fidèles amis et les parents se mobilisent pour que tout soit possible.

2) Avez-vous un site ou une page fb dédiée à votre équipe ?

Des amis partagent parfois de belles photos mais c’est encore une chose à construire… Marie est notre « responsable LOOK » et les grandes décisions sont prises ensemble… en direct !

3) Comment s’est déroulée votre phase de qualification ?
L’année dernière, nous avons gagné la finale de l’amateur 1 dans un duel avec une équipe de notre région (Sud Est). De fait, la région a gagné 2 places de qualification.
Mais notre équipe a changé de structure cet été. Or le règlement accorde les quotas régionaux aux clubs et non aux joueurs (euses) : La région a donc perdu une place en AEF.
Cette saison, nous gagnons au final cette place après deux rencontres très serrées contre les équipes des ELFES, puis de GRANS : 1 but d’écart à chaque fois…
Nous imaginons la frustration que peuvent avoir les filles de ces deux formations, face à la perte de cette deuxième place à ce niveau de la compétition…
Je dois ajouter que le système sportif retenu dans notre région n’a permis à l’équipe de participer qu’à 4 rencontres dont une gagnée… par forfait.


4) Est-ce votre première participation en AEF ? Comment avez-vous fêté cela ?


La plupart des filles ont gravi en quatre ans tous les échelons, depuis le critérium pour arriver à ce niveau de compétition. C’est signe d’une certaine détermination…
Certaines ont eu un parcours qui les a amenées à participer à des compétitions en AEF ou en PE. Toutes ont déjà expérimenté le plaisir de Podiums en catégories Jeunes ou autres.
La caractéristique que nous retiendrons est l’évolution du groupe des dernières années…
L’accession à l’AEF était l’objectif affirmé de ce début de saison. Nous avons fêté cela avec humilité…


5) Comment imaginez-vous ce championnat AEF ? Si je vous parle de « montée en Pro Elite Féminin, que me répondez vous ?

Pour le coach, c’est déjà une histoire vécue… avec un autre groupe.
Pour les filles c’est une occasion d’acquérir de l’expérience.
Les matchs seront abordés avec sérieux les uns après les autres, mais nous sommes conscients de notre manque d’expérience. Mais sur un championnat, tout est possible !
Concernant un podium ou une montée en PRO, c’est une autre histoire !

6) Quels seront vos deux premiers adversaires ? qu’en penses- tu ? Barneville : Un club qui a déjà une expérience en PEF. Beaucoup de respect pour Nadine qui sait mener sa barque.
La Galopade: Nous connaissons moins mais c’est aussi un club qui fonctionne bien dans le Horse Ball avec une cavalerie dynamique.
L’analyse est courte… mais nous n’avons que peu d’informations et beaucoup de respect.

7) As- tu quelque chose à ajouter ?
Rien pour notre défense ! Notre souhait est de trouver un maximum de plaisir dans ce championnat et de gagner en expérience. Le parcours de chaque fille du groupe ne s’en trouvera que plus ouvert !

Merci beaucoup, et à bientôt. Hélène des Ecuries du Pato
Au plaisir…
Pour l’équipe, Gildas LEFORT

 

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crédit photo : Christophe Oliviéavignon allongé.jpg