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19/06/2015

ecuries du pato : premier entrainement - chap 4

          Les écuries du pato…

 

Chapitre 4  -  Premier entrainement

 

 

          Pour commencer, dit Diego  qui se veut pédagogue, le horse-ball  est  une discipline  équestre qui se développe de plus en plus.

—Je sais, je sais s’écrie Rémy.  J’ai surfé ce matin sur ma tablette. Tout est marqué dans Wikipédia.  Les joueurs ont même un  site sur lequel  on retrouve leurs championnats et tout le matériel nécessaire…. Et puis, on est Champions du Monde… whaouuuuu

—Tout doux, tout doux reprend Diego,  tu dis vrai, mais avant de devenir champions voyons d’abord comment on y joue.

—Facile ! continue Rémi, en se saisissant  du ballon à 6 anses qu’a ramené le moniteur… On se fait des passes avec le ballon et on va le lancer  dans le panier des adversaires. L’équipe qui a marqué le plus de buts gagne le match. Rémy fait mine de lancer un ballon vers le fond de la carrière, un grand sourire aux lèvres.

— Mais il est où, ce panier, demande Thildou inquiète ?

— Regarde au fond du terrain. Ne vois- tu rien de nouveau dit son jumeau ?

     Thildou se tourne :

—C’est ce cerceau accroché au piquet ? s’étonne t-elle.

— Exact  dit Diego. J’ai installé une potence et pour le moment nous utiliserons cet anneau de barrique récupéré dans le chai de notre voisin.

—Plutôt artisanal se moque Rémi. Sur le site d’horse ball ce sont des vrais buts…

—Mais c’est  trop haut, commente d’une voix plaintive  Thildou. Je ne vais jamais y arriver. Et comment lancer ce drôle de ballon, alors qu’on tient ses rênes ? C’est impossible continue t-elle…

—Ne t’inquiète pas, réplique  Diego, on n’y est pas encore…. Avez-vous vu  comment  vos poneys  étaient harnachés ?  Regardez les étriers : ils sont reliés par une lanière de cuir. C’est la sangle de ramassage. Elle vous permettra de vous pencher jusqu’au sol sans tomber.

—On devra aussi raccourcir nos rênes intervient Rémi… Il faut faire un nœud !

— C’est vrai !  acquiesce son moniteur, mais avant tout,   commencez  par détendre  vos poneys. Plus ils seront échauffés, moins ils se blesseront… Allez, en selle la troupe !

 

          Rémy et ses amis se répartissent dans le manège. Après avoir marché quelques minutes, Alex demande à Kaliche qu’il affectionne tant de partir au trot puis de galoper.

          Au fond de la carrière,  Paola  relâche  progressivement ses rênes. Elle demande  à Loïse d’étendre son encolure. C’est sa première reprise sur le dos de la ponette grise. Toutes deux sont très concentrées. Paco, quant à lui conduit Chef de File tout en douceur.

—Marche sur des courbes plus serrées ! ordonne  son père qui le suit de ses yeux attentifs.

          Puis, Diego rassemble les cavaliers, noue les rênes de chacun, avant de continuer.

— Vous allez maintenant  marcher puis trotter sans tenir vos rênes. Le horse ball  est un sport d’équilibre et vous aurez besoin de vos mains pour faire vos passes.  Thildou n’est pas rassurée…

— Allez ! Lâche  une main, Mathilde, puis l’autre ! Aie confiance en ton poney !

—Plus haut Paola ! Très bien  Paco …

          Peu à peu, les enfants se libèrent et bientôt trottent sans se raccrocher à leurs précieuses rênes.

— Rémy, suis le mouvement de ton poney, intervient le moniteur.

— Alex, détends toi, aligne tes talons avec ton bassin.

— Paco, prends garde, fixe ton bas de jambes ou…

           Trop tard, le jeune cavalier a perdu l’équilibre.  Thildou éclate de rire suivie des autres adolescents. La benjamine du club apprécie beaucoup le jeune Paco qu’elle considère comme un troisième frère.

— Pas de bleu ? dit son père en l’aidant à se relever. Tu régaleras des copains d’un gâteau…

Le visage de Paco s’éclaircit d’un grand sourire tandis qu’Alex lui envoie  un clin d’œil.

—Ce n’est pas tout, reprend Diego. Il faudrait peut être toucher la balle.  Un drôle de ballon navigue entre ses mains. Il est entouré de  six anses de cuir.   

  Ca a bien changé ! dit Rémy… j’imagine la tête de Thildou si elle devait jouer avec un canard enfermé dans un panier en osier…. C’est ainsi que les Argentins jouaient à l’origine.

— Tout évolue ! répond Alex moqueur. Mais, ce  n’est pas la peine d’écœurer Thildou !

          La fillette ne peut s’empêcher de grimacer.…

— Placez -vous les uns à coté des autres,  continue Diego.  D’abord Kaliche, puis Kéloïa, Loïse, Chef de file puis Elégant. A mon signal, vous marcherez au pas et vous vous mettrez debout sur vos étriers et vous passerez le ballon à votre voisin!

          Alex s’empare  aussitôt de la balle, la lance à son frère  qui la transmet à Paola qui la donne à Paco qui la dépose dans les mains de Thildou.

— Erreur ! Intervient Diego. La balle ne se donne pas, elle se lance ! Recommencez donc, en espaçant vos montures.

          A nouveau la balle circule. Inquiète,  Thildou fixe le panier  fixé au bout du manège.  Ca lui permet de mieux garder l’équilibre.

          Paola, à l’aise, accompagne le lancer avec ses bras. Attentive aux conseils de Diego, elle  semble avoir oublié le départ de sa maman. Fiers de réussir  les cavaliers,  se mettent à trotter en cadence.

— Rémy, relâche tes genoux, qu’ils agissent comme des ressorts.

—Alex,  lance ta balle comme si tu jouais au rugby. Oui c’est mieux.

          C’est alors que Paco fait une passe  énergique à Mathilde

—Mais  tu pourrais faire attention ! s’écrie la fillette effrayée. Tu as failli assommer Elégant !

          Diego  ramasse la balle tombée sur le sol et la lui relance doucement.

— Essaye toujours de rattraper ta balle des deux mains, Mathilde. Tu verras, c’est plus facile.

— Oui, mais moi j’ai peur de lâcher mes rênes. Je ne me sens plus en sécurité, je ne peux plus guider mon poney répond la jeune cavalière.

          Diego bienveillant la rassure :

— Tu te débrouilles très très bien.

—Quant à toi, mon fils, assure tes passes. La balle doit arriver dans les mains de ton partenaire.

 

          Après quelques tours de manège, les enfants se sentent à l’aise. Les poneys  mis en confiance  trottent.  Les enfants ravis de ce changement d’allure  accélèrent leurs passes.

— Repassez au pas, puis marchez rênes longues  leur demande  Diego.  Passons maintenant  au ramassage. Vous allez comprendre combien la sangle qui relie vos étriers  est importante.

— Rémi et kéloïa, approchez-vous ! Nous ferons  l’exercice  à l’arrêt, mais  sachez  que ramasser à l’arrêt est formellement interdit, car vous fatigueriez le dos des poneys.

          Diego place le ballon   près de la ponette et invite Remi à récupérer la balle. Aussitôt, le jeune garçon se penche  et essaye d’attraper le ballon. En vain. 

— Je n’y arrive pas, dit-il,  mes bras ne sont pas assez longs. Si je me penche davantage, je vais tomber.

— C’est ici que la sangle de ramassage  prend son utilité, commente  le moniteur…  d’un coté, tu vas descendre le long de l’antérieur, tandis que de l’autre tu vas amener ton genou  sur ta selle.  Ton corps bascule dans le vide avec beaucoup plus d’amplitude mais tu ne peux pas tomber car tes pieds sont reliés.

          Sans attendre,  Rémi  s’exécute. Tête  en  bas, il regarde ses amis, heureux de voir le monde à l’envers.

— Pas mal  ajoute t- il avant de remonter, en s’aidant de la crinière. 

  A toi  Paola !

          La jeune fille positionne son genou sur la selle et glisse vers la balle avec beaucoup d’aisance.

— Quelle souplesse  remarque dit Alex.  Tu jouais au horse ball dans ton club ! 

— Non non ! dit-elle, en  contractant ses abdominaux pour remonter. 

A  mon tour s’écrie t-il, curieux de réaliser cette cascade.

           Mais son poney est un peu plus grand que les autres. Le sol parait plus loin.  Ayant mal positionné son genou, il se retrouve bloqué.

— Mes étrivières sont trop courtes dit- il, je n’y arrive pas.  Rapidement, Diego modifie sa position et il peut balayer le sol de ses longs doigts.

          Puis, vient le  tour de Paco  qui l’imite  facilement . Quant à  Mathilde, elle s’agrippe craintivement à Diego qui l’aide à affronter le vide puis à remonter.

— Ca donne le vertige dit-elle. Je préfère rester sur le dos de mon poney chéri.

— C’est bien  sourit Diego. Tu t’es comporté comme une cavalière.    Faisons maintenant  refaire quelques ramassages alors que votre poney marche. Pour ce faire, il lance la balle  un peu plus loin. 

— Tu commences Paola ?

          La jeune cavalière  ajuste ses rênes.   Arrivée  à hauteur de la balle, elle se laisse glisser délicatement vers le sol, touche la balle  puis remonte en selle  avec une facilité déconcertante.  Alex sous la selle de Kaliche  la suit. Concentré, il se déhanche  et ramasse la balle plus aisément que la première fois.

—Toi, c’est facile ! marmonne  Thildou plaintive. Tu as des grands bras. Il suffit que tu te penches un peu pour attraper le ballon.

—Mathilde,  l’interrompt  son ainé en souriant, toi aussi tu vas y arriver.  Diego va t’apprendre.

— Oui, mais moi je suis petite et je ne veux pas que mon poney avance quand j’aurai la tête en bas.  Ca me donne  mal à la tête. 

— Ne t’inquiète pas, intervient  le moniteur. Tu  ré-essayeras demain. Regarde  comme Rémi s’applique.

          En effet,  son frère  s’est avancé vers la balle.  Très proche de sa jumelle, il ressent son trac. C’est pour elle qu’il  la ramasse  et lorsqu’il vient la déposer dans ses mains, Thildou retrouve le sourire et se dépêche de lui renvoyer la balle.

— Et si on jouait au horse ball s’écrie alors Paco que le ballon démange. On se fait des passes et on va marquer le but comme au basket. D’accord ?

     En quelques minutes, sous l’œil attentif de Diego, la partie s’engage. Les enfants sont aux anges.  Parfois les passes manquent de précision. La balle ne franchit pas souvent le cerceau, mais dans tout le manège résonnent les rires des enfants. Soudain, la voix  grave de Fred retentit …

—Mais qu’est ce que c’est que ce vacarme ?  hurle t-il pour se faire entendre. Je ne peux même plus travailler !

     Il s’approche. Ses yeux  s’attardent sur chacun des cavaliers.

—C’est quoi cette  nouvelle manière de  monter ? N’avez-vous jamais appris à  chausser correctement vos étriers ? gronde t-il  avant de  disparaitre vers la sellerie.

 

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17/06/2015

Bac philo 2015 : la copie de jean pierre Coffe

BAC philo 2015 : la copie de Jean Pierre COFFE

Publié le 17 juin 2015 par helene33660

BAC philo 2015 : la copie de Jean Pierre COFFE
Bac philo

 

Jean Pierre COFFE Série L Philosophie.

Sujet 1 (ou 2 ou 3, quelle importance ? )

La passion est elle compatible avec la sagesse ?

 

Ecoutez, les enfants, soyons sérieux, ne venez pas me parler de philosophie mais regarder simplement autour de vous ! Parce qu’il faut arrêter là : le Baccalauréat a été fondé en 1808. C’était un examen de prestige qui servait à distinguer l’élite de la Nation, que l’Europe nous enviait et regardez ce qu’il en reste ?

Regarder cette salle sinistre, ces néons crapoteux, ces tables bancales, ce surveillant cacochyme !

Et ce papier, mes enfants, ce papier ! Vous appelez ça une copie d’examen ?

Soyons sérieux, M. le correcteur, vous le tenez entre vos mains : tâtez cette texture filandreuse saturée d’additifs, cette transparence turbide, cette consistance molle et fuligineuse ! Il n’y a pas 10 g de cellulose là dedans !

Sentez cette flagrance de chlore et de benzène, vous appelez ça du papier ?

Et vous pensez que sur ce torchon sans âme, la jeunesse studieuse peut déposer avec ardeur la crème de son savoir et de son travail ? Ce papier, moi, je n’oserais pas me torcher avec !

Quant au sujet, mes enfants, ô ce sujet, parlons-en ! Mesurez-vous ce qu’il a d’indigent ? Passion, Sagesse l’une sur l’autre, l’une dans l’autre et pourquoi pas miss France ? Le championnat de foot ? Alors vous avez ces fonctionnaires du savoir, endormis sur leurs diplômes, qui chient au mètre ce qu’ils appellent des sujets du bac qu’ils ne lisent pas. Non mais franchement, j’aimerais tenir l’inspecteur d’académie, ou le recteur qui ose pondre des âneries pareilles !

Non, monsieur, je ne passerai pas votre examen frelaté, alors qu’il y a à côté des petits certificats d’études de nos campagnes, bien modestes mais encore intacts, des brevets qui sentent la fierté de l’effort, ou même des diplômes professionnels très respectables qui ont gardé l’allure et la dignité du savoir !

Passez votre chemin !

 

#jeanpierrecoffe, #bac,#philo, #humour,

08:58 Publié dans cour d'école | Commentaires (0) |  Facebook | |

12/06/2015

MATHYS , graine de champion

 

Graine de champion : MATHYS

Publié le 12 juin 2015 par helene33660

Graine de champion : MATHYS
Graine de champion : MATHYS
Graine de champion : MATHYS
Graine de champion : MATHYS
Graine de champion : MATHYS

Si le horse ball était une passion …

Dans la catégorie « Graine de champion » , je vous présente Mathys

Mathys du haut de ses 7 ans est le plus heureux des cavaliers…. Il m’amène fièrement ses trophées gagnés à Lamotte Beuvron. Faut dire qu’il participait pour la 2è fois aux Championnats de France de horse ball, catégorie moustiques et qu’il est monté sur la plus haute marche du podium !

Bonjour Mathys, dans quel club joues- tu ?

Bonjour. Je monte depuis 1 an aux écuries du Bois Vieux à Saint Gervais. Mais pour participer à Lamotte, on a fait une entendre avec les moustiques de Saint Selve. Dans mon équipe, il y a Arthur, Léo Paul, Quentin, Timotei, Lilou et moi. Lilou, c’est une fille mais c’est la plus forte !

Mathys, peux tu me parler de ton poney ?

Mon poney, c’est Hobby One. L’an dernier, je montais Copernic. Mais Hobby One galope plus vite. Il est très rapide même si parfois ça me fait peur. Je n’aime pas quand il lève les fesses ! Je fais du horse ball toutes les semaines. C’est ma mère qui nous entraine et j’ai déjà fait 3 stages. Pour Lamotte, papa m’a aidé à le préparer. Moi, j’avais pris des bonbons pour lui.

Fais- tu un autre sport ?

J’aime bien tous les sports : le foot, le rugby, le basket... Mais le horse ball c’est mieux, car je n’ai pas besoin de courir comme un fou … Au horse ball, j’adore marquer les buts et aussi galoper. Je suis fort dans les ramassages. Mais je n’aime pas mettre ma bombe, sauf que c’est obligé !

Peux- tu me raconter ton championnat de France à Lamotte Beuvron ?

J’aime bien aller à Lamotte parce que je suis impatient de jouer et de retrouver tous mes copains. Mon vœu c’était de gagner.

Les matchs, ca c’est bien passé ! J’ai marqué 2 buts. Le premier match, c’était contre Le Blanc. On a gagné 7 à 4. On a fait beaucoup de passes et de ramassages. Contre Saumur, c’était moins bien. Ils étaient toujours au pas et faisaient tomber la balle. On a gagné 7 à 0. Après, on a joué contre Chambly et gagné 6 à 0. Mais, ce n’est pas de leur faute, c’est parce que c’était des débutants… Pour le dernier match, contre Myequidream, on avait fait un plan pour les gagner… Et puis tu sais, on avait beaucoup de supporters, au moins 1000. Et moi, ça me motivait d’entendre mon papa crier. On a gagné 4 à 1.

As-tu ramené un souvenir de Lamotte ?

Regarde, c’est ma médaille d’or, ma plaque et mon flot. J’ai aussi un poster signé de tous les joueurs de l’Equipe de France des moins de 21 ans. Nathan Fabre a signé « à Mathys, qui va tout déchirer dans quelque temps ». Un autre a écrit : « Ne me pique pas ma place chez les bleus »…

J’ai tout ramené à l’école pour ma maitresse et mes copains. Ils étaient super contents ! Et puis tu sais, continue mon jeune cavalier, « La coupe, c’est moi qui l’ai tenue… Ca m’a rendu fier ! Maintenant c’est Babeth (la coach) qui l’a. »

Mathys, as- tu des joueurs préférés ?

J’en ai plein. En premier, il y a mon papa, puis Claire Ferry qui joue avec lui . Ensuite, il y a Christophe Soulat, Nathan qui joue en Equipe de France, Maud ( la fille de Claire), Baptiste, Paula et Léa qui jouent à Saint Gervais…

Dis moi, comment avais tu imaginé ce Grand Tournoi ?

Le championnat de France, ca s’est passé comme je l’imaginais ! La nuit, je rêvais que je gagnais et j’ai gagné. Et Quentin, le jour de son anniversaire, avait fait le vœu d’être Champion de France et tu vois, c’est arrivé ! Alors l’an prochain on veut recommencer, on veut encore gagner….

L’entretien se termine sur ces bons mots… Je me tourne alors vers Hélène, sa maman qui me raconte :

« Mathys était aux anges. Les enfants n’ont pas réalisé de suite ce qui leur arrivait, mais nous les parents, les accompagnateurs, les coachs, c’est au coup de sifflet final que toutes nos émotions sont arrivées.

Je crois que les enfants se sont rendu compte de leur exploit en voyant nos larmes. Cette équipe, c’est une entente, mais à la fin du match Babeth et moi (les 2 coaches), nous nous sommes prises dans les bras et avons pleuré ensemble. C’était très fort.

Quand est arrivée la remise des prix, les enfants ont été très surpris d’entendre les acclamations venues de tous les gens placés devant le podium quand bien même ils ne les connaissaient pas. Ca les a touchés. C’est alors qu’ils ont commencé à comprendre ce qui leur arrivait.

Pour ma part, ce podium restera un moment important. Déjà entrer dans " l arène " et entendre tous ces cris de joie me procuraient des frissons. J’avais les larmes aux yeux. Mes proches eux aussi ne pouvaient retenir leurs larmes de joie.


Lorsque la marseillaise a retenti, je me suis remémoré les moments les plus intenses du week end, les plus belles actions, les fins de match, les cris de joie des victoires, la cohésion du groupe, de l’équipe des petits sur le terrain, des parents et accompagnateurs sur le bord.

Alors, j’ai senti naitre en moi un immense sentiment de fierté décuplé par le fait que Mathys était sur ce podium. Son papa aussi était extrêmement fier, d’autant que durant certains matchs, je coachais d’autres joueurs. C’est donc Pedro qui s’est occupé de la préparation d’Hobby One et qui a entouré son fils de prodigieux conseils.

Enfin, durant notre retour, Mathys n’a pas quitté un instant sa médaille, son flot et sa plaque. Il les gardait précieusement dans ses bras tout en téléphonant à ses proches pour leur annoncer la grande nouvelle.

Bref, ca a été un week end mémorable, comme on les aime !

Merci Hélène pour ta disponibilité et ton accueil. Quant à toi, Mathys, Graine de Champion, bonne continuation !

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