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16/08/2016

Marie fait sa rentrée

horse ball, rentrée,

16:57 Publié dans Ecuries du pato | Commentaires (0) |  Facebook | |

12/08/2016

Mikel le Gall, ce géant du horse ball

Bonjour Mikel… tu fais partie des plus talentueux joueurs de horse ball… mais à part ça, que peut on savoir de toi ?

Bonjour Helene, En fait, je peux rajouter que j’ai 34 ans, que je suis papa de deux petits garçons et que je joue au horse Ball depuis toujours. Je suis animateur commercial chez Cafpi courtier en prêt immobilier.

 

Comment est née ta passion ?

 Je suis né dans une famille de cavaliers avec un papa responsable de centre équestre et une maman monitrice d’équitation. Bref, je suis tombé dedans tout petit ! J’ai essayé toutes les disciplines équestres (dressage, monte camargue, cso, cce, tir à l’arc…) mais il me manquait quelque chose avec ces sports individuels. Pour tout te dire, mon papa a été le précurseur du horse ball en Provence. Il venait de découvrir ce sport équestre chez ses amis bordelais.

A cette époque, je faisais aussi du rugby ce qui fait que je me suis retrouvé dans ce sport collectif, à partager des bons moments avec les copains !

 

Qui est ton cheval ?

Mon partenaire d’aujourd’hui est L’hammamet, pur-sang de 10 ans. On s’est rencontré il y a deux saisons après une grave blessure de mon bolide de l’époque Ascot Queen !

Je me retrouvais à pied, en plein mois de février et je risquais fort de me retrouver sur un cheval sans expérience pour jouer contre Bordeaux une semaine plus tard à Saint Lo …

Luc et Christine Laguerre  avaient ce cheval à la maison. L’hammamet, bien que compliqué, était le partenaire d’entrainement de Nicolas Thiessard. Au pied levé, ils me l’ont gentiment prêté pour jouer à Saint Lo. Une complicité s’est tout de suite créée entre nous. J’ai eu la chance de l’avoir à disposition pour le travailler et jouer avec lui  jusqu’à Jardy. C ‘est alors que j’ai proposé à Luc et Christine de l’acheter !

 

Comment travaillez-vous tous les deux ?

L’Hammamet est un cheval qui a dû connaitre de drôles de choses dans sa vie. Il n’est pas toujours très sympa, mais dès que l’on gagne sa confiance, il devient un partenaire exceptionnel. Il travaille quasiment tous les jours. On alterne le travail sur le plat, le galoping, la longe et l’extérieur. L’Hammamet est inépuisable. Il adore apprendre de nouvelles choses !

J’aimerais dire qu’il vit dans des conditions optimales en box- paddock à Saint Rémy de Provence, toujours chez Luc et Christine.

Quant à moi, depuis quelques années mon rythme d’entrainement a baissé du fait de l’organisation de notre équipe avec des partenaires sur Paris. Mais on tache de s’entrainer au moins 3 fois par mois en se couplant avec Aramon ou Saint Rémy.

Et puis, j’ai la chance d’avoir aux écuries un but. Ça me permet de travailler ma technique individuelle.

 

Mikel, quel est ton plus beau souvenir à cheval ? Ton pire souvenir ?

J’ai accumulé énormément de souvenirs grâce à ce magnifique sport.

Je peux te citer :

- Ma première sélection aux cotés de mes idoles de l’époque : Laurent Motard, Thomas Soubes, Luc Laguerre, Flo Moschwitz, Nicolas Thiessard, Romain Depons, Paul Ciavatta… ;

- La première coupe du monde tout aussi magique ;

- La cérémonie d’ouverture des Jeux Equestres Mondiaux avec tous les athlètes mondiaux de l’équitation ;

Mais celui que je garderai en mémoire est la tournée en Suède avec les démonstrations dans la Globe Arena avec Nicolas Thiessard devant un public n’ayant jamais vu de Horse Ball. Je me souviendrais toute ma vie de la bronca, cette ovation du public lors du premier ramassage effectué sur le sol suédois !

Quant à mon pire souvenir… C’est de ne pas avoir pu participé à la Coupe d’Europe de Horse ball à Regengos au Portugal, car mon patron de l’époque ne m’a pas laissé partir !!!

 

Y a t-il des compétitions que tu préfères ?

J’aime toutes les compétitions avec leur lot de joie, de frustration. Mais j’avoue que je préfère gagner tant je déteste le goût que laisse en bouche la défaite ! Ceci dit, de toutes les compétitions que j’ai eues la chance de jouer, ma préférée fut la Coupe de France avec ses finales dans le dôme du horse ball qu’est le « Salon du cheval de Paris ». C’était sur la carrière du CSI.

 

As-tu une autre passion que le horse ball ?

J’ai joué pendant longtemps jusqu’à devenir stagiaire pro de rugby, mais il a fallu faire un choix… Mon physique m’a aidé à choisir.

 

Qu’as-tu pensé de ton championnat PE 2016 ?

Notre championnat 2016 fut compliqué car nous avons dû modifier notre ligne de touche à l’intersaison pour différentes raisons et avec l’arrivée de nouveaux chevaux. Je pense que l’on est à notre place et que chacun d’entre nous a fait son maximum pour les autres. Après, comme on aime gagner, on est frustré ! Mais, on a eu la chance de truster les podiums pendant quelques saisons… Il faut bien que la roue tourne !

 

Comment arrives-tu à ta passion avec ton quotidien ?

C’est une question d’organisation, pour éviter que cette passion ne devienne un boulet pour la vie de famille. J’ai énormément de chance d’avoir une magnifique femme compréhensive qui m’a pris avec ma passion, comme elle aime le rappeler aux personnes qui peuvent avoir du mal à le comprendre !

Donc on monte tôt le matin, entre midi et deux …

Pendant toutes ces années, cela m’a permis d’avoir un équilibre, un exutoire. J’ai le cheval dans le sang et je ne pourrai jamais arrêter de monter à cheval !

 

Raphael Dubois t’a sélectionné pour la Coupe du Monde. Qu’as-tu ressenti à l’appel de ton nom ?

Une sélection en Equipe de France est une récompense et un bonus du travail accompli sur l’ensemble d’une saison. C’est toujours un honneur de pouvoir représenter son pays dans son sport ! Mais, c’est une récompense individuelle, donc je tiens à remercier mes coéquipiers qui m’ont permis pendant toutes ces années d’en arriver là. J’ai eu la chance de jouer et de m’entrainer avec des joueurs de très haut niveau et c’est ce qui m’a permis de progresser au fil des années.

 

As-tu fait des sacrifices pour en arriver là ?

Je n’ai jamais fait de sacrifices, par contre j’ai eu beaucoup de remises en question, de réflexions sur ma manière de travailler mes chevaux. J’ai pris le temps de regarder des matches, de discuter avec mon confident et ami qu’est mon papa  Yannick qui m’a tout appris de l’équitation au horse ball…

 

Comment envisages- tu Ponte de Lima ?

Je ne l’envisage que d’une seule manière : Ramener l’or en France, en mettant tous les ingrédients pour y arriver. Cela va être une très belle fête pour le horse Ball. On va avoir la chance de côtoyer des pays pour la première fois et cela montre un intérêt pour la discipline à l’international !

 

Mikel, quels sont les joueurs qui t’ont inspiré ?

La liste est longue car j’ai connu différentes générations de joueurs, mais pour commencer, je sais qu’il y en avait deux sur le bord des terrains. J’étais tout petit… Christine Orgels Laguerre et Thomas Soubes. J’ai eu la chance de commencer en élite et en Equipe de France avec eux. J'avais 15 ans lors de mon premier match en élite et 17 ans pour ma première sélection en Equipe de France Senior

Ensuite j’ai appris de Luc Laguerre, de Raphael Dubois, de Laurent Motard …

Aujourd’hui je suis fan de Romain Depons et de Johan Pignal !

 

Mikel, qu’est-ce qui te plait dans le horse ball ?

 Ce que j’aime dans le horse ball, ce sont les femmes et les hommes qui portent cette passion depuis des années avec la même ferveur ; ces personnes ont changé mais d’autres ont repris avec la même foi ! Le horse ball, c’est un sport unique et c’est pour cela que je l’aime. Et j’espère que mes petits garçons s’essaieront à ce magnifique sport !

 

Tu as annoncé ta retraite de horse balleur… Qu’est ce qui a déclenché cette décision ?

Effectivement, j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière cette année. J’y réfléchis depuis quelque temps car cela demande beaucoup d’organisation, entre le boulot, la vie de famille, le travail du cheval, les déplacements lointains… Ce ne fut pas une décision facile à prendre car le horse ball rythme ma vie depuis l’âge de 6 ans, année de mon premier championnat poussin à Montéclin contre Anthony Morris.

Je m’y suis préparé dès septembre dernier et cela m’a permis de ne plus y penser de l’année. Je tachais de penser à être le meilleur possible pour mes coéquipiers. Ceci dit, je ne pense pas rester très éloigné des terrains, car mes deux petits garçons montent à poney et puis, pourquoi ne pas continuer à transmettre autour de moi ma passion pour ce sport !!!

 

Quel conseil pourrais-tu donner aux jeunes horse balleurs ?

Ce que j’aimerais leur dire ? Soyez cavalier avant d’être horse balleur ; prenez soin de vos montures et de vos coéquipiers car sans eux on n’est rien !

 

Mikel, aimerais tu ajouter un dernier mot ?

Oui oui. J’aimerais remercier mes parents pour la transmission de cette passion, pour tout ce temps passé à mes côtés, pour leurs conseils pour débourrer et dresser ces bolides qui ont fait que j’ai eu la chance d’arriver à ce niveau.

Je remercie mes chevaux pour leurs performances exceptionnelles. Je voudrais aussi remercier la famille Depons, nos amis de famille depuis 40 ans pour l’invention de ce sport ! Sans vous et sans toutes les personnes qui ont gravité autour de ce sport, rien n’aurait été possible…

Je voudrais aussi remercier tous mes coéquipiers et coachs avec qui j’ai eu l’honneur de jouer depuis les années poney et jusqu’en Equipe de France car j’ai appris de chacun d’entre vous !

Et je réserve le petit mot de la fin pour remercier ma compagne et mes enfants qui m’ont permis de continuer de jouer au plus haut niveau malgré les jours d’absence de la maison. Merci aux femmes et aux hommes qui font le horse ball. Merci Hélène.

 

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Les Ecuries du Pato

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Crédit photo :  Nicolas Moulin, Reflex Horse ball, Chachou Photographies ,  Olivia Köhler - Photographies,   Lou Daum, Les photos de Lou B, Pascale Vacher, HB Shoot by Lou Daum

 

 

 

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22/07/2016

Florian Moschkowitz

Que serait notre horse ball, sans Florian Mos

Bonjour Florian. Tout le monde connait ta silhouette, mais qui es-tu plus précisément ?
Bonjour Hélène. Difficile de me présenter en quelques mots … J’ai 36 ans. Je suis Papa de deux enfants et joueur de Horse-ball depuis 22 ans. Dans le quotidien, je suis contrôleur de gestion chez Thales Optronics pour l’activité Electronique de Missile.

Comment es-tu arrivé au horse ball ?
Mon parcours équestre est assez classique. J’ai commencé l’équitation à 6 ans. Je montais à poney au sein de l’Oxer de Seichamps (banlieue de Nancy). Ensuite, j’ai pratiqué le CSO jusqu’à mes 14 ans.
Cette année là, j’ai découvert le horse Ball grâce à Monsieur Dominique Grandidier. Durant 3 ans j’ai pratiqué le Horse Ball dans son écurie. Jeanne Granddidier
J’ai alors eu la chance de tomber sur mon premier cheval Skynurse (né chez Dominique et en retraite encore aujourd’hui dans les prés de la ferme familiale).
Skynurse m’a permis de franchir tous les échelons nationaux jusqu’à l’Equipe de France en 1999. Durant ces 3 années, Dominique qui est un homme de cheval, m’a fait découvrir et mieux comprendre les chevaux. Il m’a inculqué des valeurs de travail et d’humilité.
A 16 ans, j’ai eu la chance d’être appelé par le club de Gonesse pour participer aux Championnats de France Juniors. Le contact était pris. Un an plus tard, l’année de mes 18 ans , je rejoignais Laurent Motard pour jouer au sein de l’équipe première de Gonesse. Que je n’ai plus quittée jusqu’à aujourd’hui.
Après 22 ans de Horse Ball et 19 ans sous les couleurs de mon club, je m’apprête à raccrocher le maillot. J’ai une pensée particulière pour Dominique et Laurent qui ont su poser un cadre et des règles qui m’ont permis de jouer 19 ans sans interruption au plus haut niveau.

Que peux- tu nous dire de ton cheval ?
Mon cheval Amorgos de Lambre est un pur-sang gris âgé de 15 ans.
Notre rencontre a eu lieu grâce à Aurélien Doré (joueur de Chambly) qui, alors que je cherchais un cheval depuis 2 mois sans réussite, m’a simplement envoyé un message pour me dire « Je t’ai trouvé le cheval ».
Et il a eu raison !
Depuis 3 ans, Amorgos m’accompagne sur les terrains et ne lâche rien.
Sa qualité : son énergie !
Son défaut : son énergie !
Ce cheval m’impressionne chaque fois que je rentre sur une aire de Jeu.
Même s’il est loin d’être simple, il est sur le terrain l’un des plus forts que j’ai eu la chance de monter. Agile comme un chat, réactif, maniable, engagé…. Il est tout simplement incroyable.
Mais, il me faut rester lucide et cavalier, car son énergie et son engagement peuvent devenir dangereux s’ils ne sont pas maitrisés.

Comment le travailles – tu ?
Le rythme de travail d’Amorgos s’adapte au besoin de la compétition et au ressenti que je peux avoir quant à son physique.
Je suis le seul à m’en occuper et je prends toujours beaucoup de plaisir à le travailler et à le voir évoluer.
Je le travaille sur le plat 2 fois par semaine. Puis, il a le droit à une ou deux séances de longe. Enfin, je nous laisse un jour de repos. Bien sur, Amorgos va quotidiennement au paddock ; cela lui permet de se détendre et de garder un moral d’acier.
Le dressage se passe essentiellement sous le regard toujours affûté de Laurent Motard , mais une à deux fois par mois, nous prenons des cours dans une écurie de dressage chez Hyksos avec Flora Benshila. Cela nous permet de ne pas rester sur nos acquis, de régler les problèmes et difficultés, mais aussi d’avancer dans le travail.

Et toi, comment arrives –tu à lier ta passion pour l’équitation et ta vie de famille ?
Au sein de Chambly Horse-Ball Academy, nous nous entrainons collectivement 2 fois par semaine, sous les ordres de Laurent Motard. Pour la vie de famille, on s’organise, du moins on apprend très vite à le faire. Je monte à cheval le matin tôt ou le soir tard. Mais il faut avoir un entourage qui connait ou qui comprend notre passion pour que cela soit possible.

Florian, si je te demande quel est ton plus beau souvenir à cheval …
Mon plus beau souvenir…. Il y en a tellement...
Je garde en tête les championnats d’Europe 2000 qui se déroulaient à Paris ; les Coupes de France au Salon du Cheval (une compétition qui me manque) ; l’année 1999 très riche en émotions : 1er titre Elite – 1ère Sélection - Passage de mon baccalauréat - , 1ère Coupe du Monde à Ponte de lima…
Le revers de la médaille concerne mon corps en carton, avec de nombreuses blessures accumulées : genoux, épaules, adducteurs…..

Tu dis que la Coupe de France te manque….
Oui, oui. C’était la compétition que je préférais, mais elle a disparu.
Fabuleuse et mythique… Cette Coupe de France permettait en première phase les échanges régionaux. Puis, il y avait le stress du tirage au sort et la pression du match à élimination directe.
Je me souviens des saisons 2006 et 2007. En 2006, deux équipes de Chambly étaient en finale de Coupe ! Et en 2007, ça a été le marathon... 1 semaine après la 1ère Champions League à Stockholm et notre victoire, il a fallu jouer la demi puis une nouvelle finale de Coupe de France gagnée elle aussi ! Sportivement et émotionnellement, l'enchaînement a été difficile mais que de souvenirs !

Mos, que retiens-tu de ton championnat Pro Elite 2016 ?
Irrégulier. Mais, nous sommes à notre place en terminant deuxièmes de ce championnat. Écuries de Blanzac / Bordeaux Blanzac horse-ball Club mérite son titre ! Cependant, je garde une petite frustration de ne pas avoir pu participer à cette finale à Jardy. Un Hold Up était possible. En tout cas, je tiens à tirer un grand coup de chapeau à mes coéquipiers qui ont travaillé énormément tout au long de l’année et qui n’ont jamais rien lâché.

Raphael Dubois a annoncé ta sélection, pour Ponte de Lima. Qu’as-tu ressenti à l’appel de ton nom ?
Une grande émotion. L’équipe de France reste un bonus, une chance.
Cette année était particulière pour moi. En arrivant sur le site de Jardy, je savais que c’était mes dernières minutes sous mes couleurs, avec cette famille énorme que sont les Camblysiens.
Mais, pas de chance : ces minutes ont été encore plus courtes que je les imaginais. Pour moi, Jardy a duré 90 secondes ! Certes, il y a eu plus de peur que de mal , mais une tristesse certaine de conclure mes années camblysiennes sur une cascade.
Il reste que cette sélection a été une vraie joie, l’occasion de pouvoir une dernière fois tout donner pour mon pays. Alors, je remercie mes coéquipiers sans lesquels je ne serais pas là à t’écrire.

As-tu fait des sacrifices pour en arriver là ?
Oh, ce sont surtout des choix de vie qui ont été faits, de nombreux choix, pas des sacrifices !

Florian, comment envisages –tu ce Championnat du Monde ?
Je n’envisage rien d’autre que la victoire. Avec Amorgos, nous nous préparons pour être performants. Je n’ai qu’un souhait et il est sportif : G A G N E R.

Question rituelle : Quels sont les joueurs dont tu t’es inspiré ?
Si je devais citer les principaux joueurs, il y aurait : Laurent Motard pour son exigence et sa vision de jeu ; Luc Lgr Laguerre pour son état d’esprit et son engagement ; Thomas Soubes pour sa technique individuelle… Mais il y a aussi Anthony Morisse et Paul Ciavatta pour leurs talents ; Axel Dumas pour son exemplarité et bien d’autres encore…. .

Ta carrière de compétiteur prend fin. Quels sont les grands changements que tu as vus arriver ?
Comme tu le soulignes, Hélène, je vais arrêter la compétition, mais il est certain que je vais rester impliqué dans ce sport qui m’a tant donné. Je coache depuis un certain nombre d’années les cavaliers de Chambly et j’espère continuer à m’améliorer au contact de Laurent Motard qui m accompagne et me conseille.
Tout au long de mes années horse ball, j’ai vu de nombreuses modifications arriver. En premier lieu, je dirais le jeu collectif avec des trajectoires (porté par Chambly et Gif Horse-Ball). Puis les tailles des chevaux, leur dressage, la touche… Tous ces éléments ont énormément changé depuis mes débuts.

Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes cavaliers de horse ball ?
Tout simplement : « Soyez cavaliers, Appréciez travailler votre cheval et faites vous encadrer pour progresser. N’oubliez pas de toujours favoriser le collectif sur le terrain : la force vient du groupe. »

Tu as dis que le horse ball t’avait beaucoup donné… mais encore ?
J’aime le horse ball pour les valeurs qu’il peut véhiculer. J’aime la notion de couple qu’il exige J’aime le horse ball, car c’est un sport très complet où nos jambes sont 4 et puissantes...
Quand je me rappelle de mes débuts et quand je vois notre sport aujourd’hui, honnêtement je me dis que les choses ont bien avancé. On peut toujours y voir du bon ou du mal, mais on avance, et c’est cela que j’aime !

Un dernier mot, Florian ?
J’adresse un grand merci à Chambly et à Laurent Motard pour m’avoir accompagné sportivement pendant 19 ans.
J’adresse un grand merci à mes parents qui m ont toujours soutenus, à ma compagne et à mes enfants qui ont compris et accepté tous mes moments d’absence.
J’ai une grosse pensée pour tous mes coéquipiers et pour tous les joueurs de Chambly sans lesquels je ne serais pas là où je suis.
Et pour finir, un grand merci à Raphaël Dubois et Luc Laguerre qui m’ont tous deux renouvelé leur confiance.

Merci à toi, Mos… c’était un plaisir de travailler avec toi. Ne bats pas ton record de match à III FIHB WHR World Cup…. Mais Régale toi, régale nous !

Les Ecuries du Pato
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Crédit photo : Chachou Photographies, Olivia Köhler - Photographies, Jeanne Mts, Stéphanie Fightbomber, Oksana Champetier, Mathilde Ferton - Photographe , Horse-Ball Attitudesmos 19.jpg

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